La pluie continue de s'abattre sur Brest. Mon humeur est lasse. J'attends une récompense à mes efforts. Mais rien. Pas de sourire, pas de paroles apaisantes. Juste cette impression que ce n'est pas le bonheur au bout.J'arrive aux 150heures d'abstinance. Je ne suis pas guéri. Je tourne dans cette prison de solitude. Toutes ces questions pour mon petit cerveau.
Est-ce que je suis celui que tu cherches?
Serais-tu celui que j'attends?
Les études de cas s'anticipent et s'emmellent...
Et je reste seul. Toujours plus seul.
Trop peur d'aller me confronter à la ville, je me réfugie à l'atelier où mes peintures me parlent de moi-même.
Elles me disent mes obsessions.
Elles me disent ma violence.
Elles me disent mes égarements.
Elles me disent cette vanité.
Elles me disent ce manque d'ambition.
Et pourtant quand je discute avec elles, je leur parle de couleurs, je leur parle de vie, je leur parle de surprise, je leur parle de dimensions indicibles.
Je leur parle de possibles impossibles.
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